Adrien Bigras est depuis toujours considéré une légende du golf au Québec.
L’excellente nouvelle est qu’il devient officiellement une de l’étendue du pays.
Il y retrouve des noms illustres au pays tels Georges Knudson, Al Balding et Moe Norman dans un quatuor d’exception.
Il s’avère le troisième Québécois après ses prédécesseurs Jules Huot et Stan Horne dans une annonce cette semaine de la PGA canadienne précipitée par la force des événements.
Il faut savoir que Adrien Bigras traîne la Covid depuis plusieurs semaines. La fragilité de son état à 85 ans a nécessité une récente ré-hospitalisation.
Mise au fait de la situation, PGA Canada, dont le comité panthéon présidé Tom Greiner, a accepté de devancer le dévoilement à la suggestion de la déléguée québécoise Debbie Savoy-Morel.
La nouvelle à son ami Adrien a conséquemment a été faite en privé dans une institution de la couronne nord de Montréal par André Maltais, qui a piloté le dossier avec brio.
Un honneur pleinement mérité
«Au cours des 60 dernières années, notre ami Adrien, a eu un impact indéniable à la promotion du golf québécois», déclare André Maltais.
«Ses nombreuses victoires (plus de 110) le placent dans la catégorie des grands golfeurs québécois et canadiens. Animé d’un désir de vaincre à nul autre pareil et d’une confiance sans borne, Adrien a su représenter ses clubs de golf et son association de différentes façons avec grande élégance. Son intronisation au Temple de la renommée de la PGA du Canada est un honneur pleinement mérité!», affirme aussi André Maltais.
Un champion toutes catégories
Le vote pan-canadien pour l’adhésion d’Adrien Bigras chez les immortels a été unanime quoiqu’il ait fallu deux ans et on explique pourquoi pour un motif de sur-compétence.
Il a fallu statuer s’il appartenait à la catégorie joueur ou professionnel de club.
Avec 120 victoires sur la scène compétitive ici et ailiers, ses années comme pro à Rosemère, proprio au club Le Manoir, son rôle d’architecte au parcours Le Boisé, auteur et professeur, Adrien Bigras est un champion toutes catégories comme conviendront tous avec un tel palmarès et l’héritage qu’il laisse.
Un véritable modèle
«Adrien appartient très certainement au groupe sélect et exclusif des légendes du golf au Canada», révèle Debbie Savoy-Morel.
«A ses années sur la scène compétitive, il était un joueur qu’on admirait, un compétiteur qui donnait toujours son 100% et un professionnel qui était passionné et généreux pour ses élèves et ses membres. Il a largement contribué à l’avancement du golf avec ses multiples implications. Merci Adrien d’avoir été un modèle pour nous, poursuit-elle au chapitre des éloges. Cet honneur lui revient amplement.»
Gratitude générationnelle
L’impact d’Adrien Bigras se perpétue avec les génération côté influence.
Les témoignages de félicitations passant par la reconnaissance commencent à entrer et un des premiers a été celui de Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec, y allant de ce vibrant hommage en remontant à sa jeunesse.
«Monsieur Bigras a été une influence importante dans mon choix de carrière au golf», écrit-il.
«À l’âge de 14 ans, j’ai participé à un camp qu’il donnait à son club et j’ai été
tellement impressionné par sa gentillesse, sa prestance, et son talent. Depuis ce jour, il a toujours été la définition d’un professionnel de golf pour moi. Maintenant plus de trente ans plus tard, il a toujours cette influence car j’apprécie énormément les discussions que j’ai avec lui, entendre ses anecdotes, et ses points de vue. Son entrée au Temple de la renommée de la PGA du Canada est un honneur amplement mérité, et je veux le remercier personnellement et de la part de la PGA du Québec pour tout ce qu’il a fait pour notre profession, notre industrie et notre sport», ajoute-t-il dans mélange d’admiration et de gratitude.
Félicitations Adrien Bigras avec tout le soutien de la famille du golf pour la suite.
Les derniers mois ont été compliqués pour l’ancien cadet de Sainte-Dorothée, à Laval, issu d’une famille de dix enfants, en ajoutant le décès de son épouse Claude au début de l’été.