Golf Québec

« Adieu, mon chum! » ont été les derniers mots écrits par Gilles Terroux avant de fermer son ordinateur pour toujours.  

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Gilles Terroux a gauche

Il est décédé samedi à l’âge de 81 ans. Il avait demandé l’aide médicale à mourir.

Opéré quelques mois plus tôt pour un virulent cancer, la récupération ne suivait pas tant physiquement que psychologiquement. Le courage n’a pas apporté les résultats voulus. C’était juste trop éprouvant. 

Sa brave épouse, Nicole, qui a été de tous les combats, et ses filles, Chantal et Isabelle, étaient à ses côtés. Nos plus sincères condoléances les accompagnent. Un hommage surviendra.  

COUPES AU PLURIEL ET SÉRIE DU SIÈCLE  

Gilles Terroux devient le troisième nom connu dans les médias à nous quitter dernièrement, en ajoutant Yvon Pedneault et Claude Bédard. 

La chaîne des hommages est déjà amorcée avant une commémoration de sa vie le 19 novembre. Les détails suivront. 

Il a œuvré dans le milieu pendant 37 ans, dont dix à La Presse à la couverture du Canadien, de 1964 à 1971, une période qui a procuré cinq coupes à Montréal. 

Lors d’une grève à La Presse, Jacques Beauchamp était allé le chercher. Il n’avait plus jamais quitté le Journal de Montréal, où il avait travaillé de 1971 à 1999. 

En 1972, il avait vécu l’expérience de la fameuse Série du siècle, autant au Canada qu’à Moscou.  

Il en a même tiré un livre des faits saillants avec le photographe Denis Brodeur. 

Gilles a été chroniqueur au Journal, mais surtout un administrateur, notamment à la direction des sports. Pendant ses années à la barre, le nombre de copies a dépassé les 300 000. 

IMPACT AU GOLF 

Même à la retraite, Gilles Terroux a poursuivi son implication dans les rôles de traducteur à Golf Canada, rédacteur à la PGA du Québec et de réviseur de cette chronique. 

Il a joué au golf cinq jours par semaine, à 7h30 du matin entre le printemps et le début de la première neige.  

Il a été éditeur de Golf Québec, un magazine strictement golf avec son collègue André Trudelle. 

Très franchement, Gilles n’avait que des amis, traitant ses journalistes davantage en partenaires de travail plutôt que d’agir en patron, une approche qui fonctionnait.  

« J’ai eu une bonne vie », a-t-il reconnu malgré le grand départ incontournable après 50 ans d’amitié.  

Bon golf là-haut, mon Gilles !