Dans son parfait copier-coller du scénario de l’Ontarien Mackenzie Hughes, vainqueur à la fin de l’automne, le Britanno-Colombien Adam Hadwin a remporté sa première victoire au sien du PGA Tour en fin de semaine, lors du Championnat Valspar juste avant de convoler le 26 mars dans son cas.
Plus sérieusement, il n’y a surtout pas à se surprendre des succès de Hadwin à Palm Harbor, en Floride. Bien sûr, le héros sportif canadien du week-end dans le monde du sport détenait une avance de quatre coups avant la journée finale. Il s’est considérablement compliqué la tâche au 16e trou en envoyant son coup de départ dans un obstacle d’eau. Il a toutefois surmonté le double boguey qui en a découlé et il doit également un gros merci à Patrick Cantlay pour le boguey de celui-ci au 18e pour l’emporter par un coup au final.
Mais le jeune sait jouer au golf. De fait, la question n’a jamais consisté à savoir quand il allait sortir victorieux, mais quand.
Compléter à -14 malgré un modeste 71 en conclusion en dit long sur les habilités et le cran de Hadwin, qui est natif de Moose Jaw, en Saskatchewan.
N’oublions pas son électrisant 59, réalisé avec rien de moins que 13 oiselets durant le troisième tour du Challenge Careers Builders dans le désert californien à la fin janvier. Hadwin a clairement montré qu’il ne craint pas l’excellence.
Il append vite aussi. S’il a été relégué du sommet au 2e rang, un coup derrière Hudson Swafford (très bien connu de sa famille) au même tournoi dans le désert de La Quinta, en Californie, il a résisté cette fois.
Voici aussi trois autres éléments à savoir à propos d’Adam Hadwin. On suivra avec un autre qu’on appellera un « point boni » :
1: il se situe maintenant 4e dans le classement les points de la Coupe FedEx pour l’ensemble de la saison ;
2: à 5pi 8po et 165 lb, il prouve que le succès au golf n’est pas non plus l’exclusivité des grands secs de 6pi 2po et plus.
3: depuis les plus beaux jours de Mike Weir, jamais le golf canadien n’a produit un plus formidable joueur sur les verts.
Quant au « point boni », c’est qu’il faut savoir que les noces pourraient être retardées pour Hadwin, car il doit se préparer en vue du Tournoi des Maîtres au début avril où il est invité depuis sa victoire en Floride.
REVOILÀ MAUDE-AIMÉE
Dans la section « à surveiller » cette semaine, il faut inscrire Maude-Aimée LeBlanc en haut de liste.
Elle reprend le collier jeudi au tournoi « Bank of Hope/Founders Cup » de Phoenix, où une bourse de 1,5 million est mise en jeu.
Cette sortie est sa première depuis février, en Australie, où sa 7e place représentait un sommet en carrière au sein de la LPGA.
Il n’y a pas à s’inquiéter pour la condition physique de Maude-Aimée. Elle me précise avoir un entraîneur personnel en compagnie de qui elle travaille au gym six et même parfois sept jours par semaine.
Elle en aura besoin entreprenant une séquence de trois semaines.
ADADAS EST FOURNISSEUR OFFICIEL
Golf Canada montre son efficacité du côté des commandites en annonçant que la compagnie adidas joint sa grande famille des fournisseurs officiels.
Il est important d’encourager et le mentionner parce plus que jamais le succès dans le développement au golf passe par le support financier.
L’OISELET DE LA SEMAINE AU CURLEUR ÉRIC SYLVAIN
Dans la série que font les golfeurs l’hiver, sachez que Éric Sylvain, professionnel et directeur général du club Saint-Michel, dans les environs de Lévis, rentre de Saint-Jean, Terre-Neuve, où il a contribué à la très honorable 5e place du Québec au championnat canadien de curling aussi connu comme le « Brier » dans le milieu.
Couronné titulaire provincial plus tôt dans la saison, ce qui a valu le ticket pour les Nationaux, son quatuor dirigé par Jean-Michel Ménard a échappé sa place au carré d’as et donc en éliminatoires que par une victoire en vertu de leur fiche de 6-5.
Pour revenir au golf, Pierre Charrette, aussi professionnel et directeur général au club Outaouais, était le substitut de la formation fleurdelisée.
Éric Sylvain sera occupé cette saison au club Saint-Michel, puisque 2017 est l’année du 25e anniversaire.
RECORD SÉCURISÉ À L’INTERNATIONAL 2000
Même si ce fut bref avec le retour au froid polaire en fin de semaine passée, l’International 2000 a néanmoins sécurisé son « record » d’être le premier club au Québec à entreprendre sa saison cela aussitôt que mercredi dernier.
« Ils étaient 200 golfeurs », mentionne le directeur général, Serge Patry.
Celle-ci insiste que la neige était disparue partout ce qui n’a jamais été un problème de toute façon. Le défunt propriétaire André Guay a longtemps engagé les cultivateurs du coin avec leurs costauds tracteurs pour qu’ils déblaient les 27 trous du site de Saint-Bernard de Lacolle, à la frontière américaine, pour activer le lancement.
Cela n’a pas été nécessaire cette fois, la Montérégie et aussi les Cantons de l’Est ayant reçu peu et très certainement moins du côté des accumulations.
DOUBLE BOGUEY !
Sans hésitation, il va aux joueurs-étoiles de la PGA qui ne seront que 10 parmi les 25 premiers à participer au premier tournoi de Bay Hill depuis le décès d’Arnold Palmer.
Sachez qu’ils étaient toutefois 49 sur 50 à Mexico il y a deux semaines ce qui révèle très long de la trop courte mémoire envers le roi Arnie à qui ils doivent tant.
QUEL PRINTEMPS?
Après le changement d’heure, place au Salon du golf à la place Forzani la fin de semaine prochaine même s’il est difficile de croire que le printemps arrive.