Vous êtes encouragés de la 9e place de Tiger Woods au Défimondial Hero aux Bahamas la fin de semaine passée après une éclipse de dix mois? Les gens de la télé eux, jubilent.
Avec le Tigre parmi les meneurs plutôt que dans les pagesjudiciaires, les cotes d’écoute ont progressé de 29% pour un chiffre révélateur certes, mais qui n’est pas le plus impressionnant.
La diffusion en mode web a totalisés 224 millions de minutes à voir les images devant l’ordi pour un bond de 201% devant la très forte compétition du football de la LNF et de la NCCA. Enfin des bonnes nouvelles, les grands moments des auditoires du Tournoi des maîtres et le Championnat de la PGA ayant été les plus basses depuis 2013 et 208 respectivement.
Avec tout le respect envers Dustin Johnson, Jordan Spieth et Justin Thomas, lesquels composent le top trois cette semaine, Tiger Woods suscite un intérêt sans conteste. Même si un résultat ne fait pas un retour et n’est pas non plus un automatisme pour garantir sa durée, les preneurs aux livres ont déjà ramené le Tigre favori à 15 contre un pour l’emporter à Augusta. On verra… au grand bonheur des diffuseurs.
AUTRE CHIFFRE
Avec ce top 10, Tiger Woods scinde de presque la moitié son classement mondial, celui-ci fondant de 1119e à 668e pour montrer que tout le nécessaire qui reste à faire. Si le jeu de Tiger revient, le côté mystère qu’il a toujours aimé autour de ses activités n’est jamais disparu. Son calendrier reste imprécis pour la suite en 2018 à nos portes.
«L’idée sera de jouer assez pour les majeurs, mais pas trop non plus pour être vraiment prêt», dit-il comme quoi il y a des choses (lire des styles) qui ne changent jamais.
CALGARY ET OTTAWA À L’HONNEUR
À la période des bilans, deux tournois au Canada, dont un plus proche d’ici, se retrouvent au tableau d’honneur 2017. Commençons par la Classique de Charité, à Calgary, qui porte admirablement bien son nom. La série des Champions a inscrit Scott McCarron comme gagnant et on le re-félicite. Mais il est survenu plus spectaculaire que les 63, 64 et 67 de l’Américain. Il s’agit de la somme incroyable de 8 371 413$ amassée durant la présentation.
La Classique Shaw n’est pas le Tournoi des maîtres ou l’Omnium britannique, mais une étape régulière comme Montréal a déjà accueillie. On parle plus d’une étape régulière de trois jours. Les 45 250 spectateurs ont fait leur part, mais l’évènement ratisse plus large pour amasser des gens. «Nous sommes plus qu’un tournoi, mais un événement majeur pour Calgary et les régions», aime bien dire Sean Van Kesteren qui n’est plus juste un directeur de tournoi, mais aussi un chef d’orchestre de gestions caritatives.
On affirme que 159 organisations sont bénéficaires et même Scott McCarron sera d’accord qu’ils sont les vrais vainqueurs. Voilà de quoi nous faire regretter encore davantage le Championnat de Montréal pendant quatre ans et de Québec une autre année.
PRIX À L’INTERNATIONAL
Un très beau succès organisationnel «made in Canada», est l’Omnium canadien CP disputé au club Ottawa Hunt. Tout a fonctionné du côté sportif avec la vedette canadienne
Brooke Henderson absolument dans le coup, ce qui a donné deux millions de dollars à l’Hôpital pour enfants d’Ottawa et des foules nombreuses pour encourager leur «darling», sans oublier la générosité de CP. Cela a valu à Golf Canada un prix à l’international soit le Gold Tee remis par l’Association des propriétaires de tournois sur la planète.
REMERCIEMENTS JUSTIFIÉS
Étant reconnu pour sa générosité, le golf compte beaucoup de causes qui vont de l’acquisition d’un scan pour votre hôpital régional, Leucan et aussi l’équipe pee wee de votre quartier. Merci d’être là pour supporter.
UNE AUTRE CHANCE POUR JIM
Un ami du golf au Québec, Jim Rutedge retrouve une forme d’accès à la série Champions. En terminant 23e lors des qualifications finales en Arizona, le gentil Britanno-Colombien obtient au moins son ticket en prévision de 2018. Daniel Talbot a longtemps été de ces finales. Rémi Bouchard aussi. Si on parle au passé, c’est qu’aucun Québécois n’était de la sélection finale la semaine dernière.
Jean Laforce racontait qu’il allait retenter encore le test des sélections chez les vétérans de la PGA d’Europe, mais le rendez-vous n’est pas avant la fin janvier.
UN SOUVENIR DE BIG JOHN À NOËL
John Daly met aux enchères le décocheur avec lequel il a gagné le championnat de la PGA en 1991. Il s’agit d’un modèle Cobra mesurant 44,5 pouces. Aux dernières nouvelles, la mise la plus élevée se situait à 2 134$ US. La vente n’inclut pas l’élan propulsant la balle à 320 verges et plus. Et tel que lu sur Golf World au moment de finir d’écrire ces lignes, il ne reste plus que DEUX semaines pour vos achats de Noël.
Bonne chance… à nous