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« Mon but est simple : gagner » – Tiger

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Tiger Woods (Christian Petersen/ Getty Images)

Vous avez été parmi les très nombreux sceptiques du retour à la PGA que Tiger Woods effectuera à la fin du mois au tournoi Farmers Insurance de San Diego après un an et demi d’absence? Si oui, bienvenue dans le club du principal intéressé.

« Très honnêtement, j’ai eu mes doutes moi aussi », admet de façon surprenante Tiger dans son blogue de janvier.

Cela étonne en ce sens que même une si longue éclipse ne peut faire autrement que provoquer une réflexion chez n’importe quel athlète sur son avenir. Force est de reconnaître qu’on n’a pas beaucoup lu, vu ou entendu souvent le Tigre verbaliser ses craintes et même ses hésitations dans sa carrière. Du moins pas en public.

COUPE RYDER, TERRAIN À NORMALES TROIS ET DONALD TRUMP

En plus d’exprimer ses souhaits pour la nouvelle année, le vainqueur de 79 tournois au circuit américain dont 14 dans les grands chelems aborde sur les récents moments de sa vie.

Il parle du parcours de sa compagnie d’architecture qui a des contrats sur la table de travail.

Il a élaboré un concept de 12 trous à normales trois.

« J’ai été initié au golf sur des « par » trois. Il faut y voir alors que les rondes prennent cinq heures », dit-il.

Il revient sur son rôle d’adjoint au capitaine de la Coupe Ryder, même si, admettons-le, son attitude n’a jamais été d’être deuxième dans rien.

Même si ses résultats personnels sont curieusement en deca des attentes lors de ces rencontres USA-Europe, il précise avoir absolument été ravi de l’expérience victorieuse auprès de Davis Love III.

« Lors d’un souper, les joueurs se sont levés d’un trait en arborant un chandail sur lequel il était écrit Make Tiger Great Again! », raconte-t-il, touché par le geste.

Ouvrons une parenthèse : Jim Fury a été confirmé très judicieusement la semaine passée pour prendre la barre des Américains en prévision des prochaines rencontres de 2018 au Golf National de France, près de Paris.

Eh bien, Tiger suivra à son tour éventuellement comme capitaine. Puisque Phil Mickelson est une autre valeur sure, il ne reste qu’à déterminer l’ordre entre les deux, soit qui sera le capitaine à Whistling Straits, au Wisconsin, en 2020 ou à Rome en 2022 au plus tard.

Tiger dévoile des détails aussi de sa récente partie de golf présidentielle. Après Bill Clinton, George W. Bush, ainsi que Barack Obama, il a joué récemment en compagnie de Donald Trump.

« Nous n’avons pas eu de match parce que j’étais en test d’équipement. Nous avons joué pour le plaisir. J’ai été impressionné par les distances atteintes par une personne de 70 ans », commente-t-il.

Le duo Woods-Trump a eu des discussions sans précision sur la teneur. Mais on revient sur les retrouvailles de Tiger avec la compétition.

POURQUOI CETTE FOIS SERAIT LA BONNE

Après San Diego du 26 au 29 janvier, Tiger ira aux Émirats arabes du 2 au 5 février. Il reviendra à la PGA pour conclure février aux tournois Genesis à Los Angeles (16 au 19) et à la classique Honda de Palm Beach (23 au 26), tout proche de chez lui à Jupiter, en Floride.

En passant, une autre de ses compagnies en gestion d’événements organise le Genesis. Sa fondation est aussi impliquée pour montrer qu’il ratisse large.

Tiger a renoué avec la compétition en décembre dans le cadre du Challenge Hero, une exhibition coordonnée par la firme de Tiger évidemment.

Ses cartes de 74, 65, 70 et 76 l’ont placé 15e sur un peloton de 17 participants triés sur le volet et il demande de ne pas trop se fier à ce résultat.

« Les enfants et moi avons été très malades (gastro) la semaine avant. Je venais de perdre dix livres », indique-t-il.

Cette fois, il pense que son retour fonctionnera à 41 ans et malgré qu’il soit relégué 652e au monde.

« Je sais que c’est possible », affirme-t-il.

Il explique la raison de cette confiance alors qu’il n’était certain de rien il y a un an.

« J’ai trimé dur aux entraînements. Mon amour du golf n’a pas changé et mon corps me permet maintenant d’aller de l’avant. En combinant cela au support d’énormément de gens, des amis et des joueurs, j’ai toutes les raisons d’être optimiste », poursuit-il à propos de son avenir.

Enfin, qu’elle est son ambition?

« Je trime dur à l’entraînement. Mon but est simple : gagner », écrit le Tigre qu’on garde comme mots de la fin.

S’il y a quelqu’un qui sait trop bien que la victoire s’occupe de tout lorsqu’elle survient, c’est bien Tiger Woods.