PALM HARBOR, Fla. – Bill Haas a suivi un conseil de son père, mardi, afin d’ajuster son élan. Il occupe maintenant la tête du Championnat Valspar après 54 trous.
Haas a effacé un boguey au 13e en réussissant l’oiselet deux trous plus tard. Installé à l’arrière du vert au 15e, il a envoyé sa balle directement au fond de la coupe, lui permettant de remettre une carte de moins-4 (67), samedi, à Innisbrook. Il possède une avance d’un coup sur le Canadien Graham DeLaet.
Jay Haas, neuf fois vainqueur sur le circuit de la PGA et capitaine lors des deux dernières Coupe des Présidents, a profité d’une semaine de congé du circuit des champions de la PGA pour passer trois jours en compagnie de son fils.
C’est au cinquième trou de sa ronde d’entraînement, une normale-5, que le paternel a suggéré à son fils de compléter son élan de façon plus abrégée afin d’avoir un mouvement plus rapide des mains.
Le tout semble avoir fonctionné.
Sur le parcours Copperhead, qui n’a toujours pas vu un golfeur offrir une carte plus basse que 66, Haas a enregistré sa deuxième ronde consécutive de 67 pour un total cumulatif de 205, huit coups sous la normale.
DeLaet a quant à lui réussi un aigle sur la normale-5 du 14e trou après avoir sorti sa balle de l’herbe longue et au-dessus d’un obstacle d’eau. Il a complété sa ronde avec un cumulatif de 68, le propulsant dans le dernier groupe à prendre le départ, dimanche.
Charley Hoffman (67) et Ryan Moore (69) se retrouvent trois coups derrière Haas tandis que Patrick Reed (68), Charles Howell III (70) et Steve Stricker (72) accusent quatre coups de retard.
Le champion en titre, Jordan Spieth, a joué 67, pour un cumulatif de moins-2, bon pour le neuvième rang à égalité avec neuf autres golfeurs.
Tous ces joueurs pourchasseront Haas, qui a remporté le point décisif de la Coupe des Présidents, en octobre, alors que son père était le capitaine. Les choses ne se sont pas matérialisées depuis. Haas a terminé deux fois dans le top-10 cette année, même s’il n’a jamais été considéré comme un sérieux aspirant.
« La moitié de ces golfeurs sont très bons, a-t-il affirmé. J’essaie de les battre, mais en ce moment, ce sont eux qui le font. Je n’ai pas offert mon meilleur jeu. D’être du match décisif de la Coupe des Présidents et de gérer la pression, ce fut un très bon tremplin pour moi. J’espère que ça mènera à de grandes choses, mais je dois tout de même bien jouer demain. »