C’est en réaction à un journaliste, lequel suggérait qu’avec une fiche à sens unique de 12-1-1 en faveur des États-Unis depuis 30 ans, l’idée la plus souhaitable pour la Coupe des Présidents serait peut-être de lever un peu le pied pour aider à stimuler l’intérêt de l’évènement.
Sans qu’il ne soit nécessaire de pousser jusque-là, les Américains reviennent néanmoins avec une formidable équipe d’étoiles.
Sans être la « Dream Team » de la première fois, à Royal Montréal, en 2007, avec la réunion du « Fab Four » formé de Tiger Woods, Phil Mickelson, Furyk (alors joueur) et de Steve Stricker, qui monopolisaient les quatre premières places au monde, c’est encore très costaud comme représentation.
Pas de souci, cette fois non plus, avec, sur les rangs, Scottie Scheffler, Xander Schauffele, Collin Morikawa, Wyndham Clark et Patrick Cantlay, qui sont respectivement 1er, 2e, 4e, 6e et 9e au monde.
En comparaison, chez les Internationaux de Mike Weir, il faut chercher quand même se rendre jusqu’au septième rang avant d’arriver au chef de file, Hideki Matsuyama, qui est aussi le seul membre du Top 10 dans l’alignement.
Vraiment peu de capitaines se seraient permis de laisser sur la touche des valeurs sûres comme Jordan Spieth et Justin Thomas. Furyk s’est autorisé ce luxe, étant doublement choyé par la profondeur collective qui s’ajoute au talent.
Prenons l’exemple absolument représentatif de Max Homa, 25e joueur mondial. Douzième et donc dernier joueur sélectionné, il bondirait automatiquement numéro cinq chez les Internationaux.
Dans une autre comparaison, Weir a dû aller fouiller à la 60e position pour repêcher Mackenzie Hughes comme troisième Canadien, en compagnie Corey Conners et de Taylor Pendrith.
IMITER L’EUROPE, UN JOUR
Pour la suite, si Jim Furyk et son équipe partent favoris, ils sont néanmoins prenables.
Rappelons le parallèle avec la Coupe Ryder.
Autant les États-Unis sont dominants à la Coupe des Présidents, autant ils deviennent vulnérables contre l’Europe. C’est maladif.
Le capitaine, Mike Weir, représente le modèle exemplaire chez les Internationaux en se souvenant de sa victoire de 2007, devant Tiger, en duel de surcroit, comme quoi tout est possible.
Sortez la cassette au souper d’équipe ce soir, svp!
CE QU’IL FAUT AUSSI SAVOIR
Ci-dessous, vous trouverez les alignements avec les positions mondiales de chacun.
Ce sera utile, mercredi, pour le tirage des matchs « quatre balles » du lendemain en ouverture.
Sachez que Golf Channel diffusera en direct, avec une émission spéciale, l’ensemble de l’après-midi, mercredi. Il y aura de quoi en soirée, aussi.
ÉTATS-UNIS
1: Scottie Scheffler
2: Xander Schauffele
4: Collin Morikawa
6: Whyndam Clark
9: Patrick Cantlay
11: Sahith Theegala
13 Keegan Bradley
14: Russell Henley
18: Sam Burns
19: Brian Harman
21: Tony Finau
25: Max Homa
ÉQUIPE INTERNATIONALE
7: Hideki Matsuyama (Japon)
17: Adam Scott (Australie)
20: Sungjae Im (Corée du Sud)
25: Tom Kim (Corée du Sud)
33: Jason Day (Australie)
35: Byeong Hun An (Corée du Sud)
37: COREY CONNERS (CANADA)
40: Mim Woo Lee (Corée du Sud)
44: TAYLOR PENDRITH (CANADA)
45: Christiaan Benzuidenhout (Afrique du Sud)
50: Si Woo Kim (Corée du Sud)
60: MACKENZIE HUGHES (CANADA)
BRAVO !
Nos félicitations à Antoine Jasmin, du Blainvillier, pour sa victoire par un trou à la Coupe junior des Présidents, à Laval-sur-le-Lac.