Coupe du présidents

Coupe des Présidents : l’équipe internationale sera plus canadienne que jamais et même… québécoise!

President's Cup from Royal Montreal

Maintenant que les capitaines Mike Weir et Jim Furyk ont procédé à l’annonce de leurs six sélections personnelles pour ajouter aux six joueurs déjà préqualifiés, tel est le premier constat en prévision de l’évènement planétaire à Royal Montréal, du 24 au 29 septembre. 

Mario Brisebois | Au19e.ca

Corey Conners, Taylor Pendrith et, surprise, MacKenzie Hughes ont été retenus dans les rangs.

Pour la teneur québécoise, il faut rappeler que Pendrith a gagné l’étape provinciale du PGA TOUR Canada au club voisin d’Elm Ridge, en 2019, et à moins d’un avis contraire, Julien Trudeau, de Saint-Lambert, était toujours l’homme de confiance à titre de cadet de « Mac » à la PGA, cela encore aussi récemment qu’à la Coupe FedEx. 

Il s’agit d’une première unifoliée. La représentation internationale a déjà compté deux Canadiens dans son alignement à ce rendez-vous biennal, mais jamais trois.

PATRIOTISME, NON, MAIS CERTAINEMENT OUI POUR LES PROGRÈS

D’ailleurs, Golf Channel a demandé à Mike Weir s’il n’avait pas trop privilégié son patriotisme au détriment de la performance.

« Un potentiel aussi élaboré de choix au Canada n’existait pas dans mon temps », a-t-il expliqué en reconnaissance des progrès de son sport au pays.

Conséquemment, il faut savoir qu’un tir groupé canadien aurait pu être encore plus élaboré si Weir s’était écouté. 

Canadians selected on Presidents Cup International Team.

Il a donné des noms qu’il aurait bien voulu greffer à son groupe. Respectivement 12e et 13e dans les points et donc devant Hughes (15e), Nick Taylor et Adam Hadwin ont été hautement considérés.

« Faire les appels [de sélection ou non] a été extrêmement difficile. J’ai toujours respecté et aimé Nick, de même qu’Adam et encore plus maintenant de la façon qu’ils ont compris et réagi face à la situation », insiste Weir.

Un bémol est que Conners et Pendrith ont tous deux été blanchis 0-4 lors de l’édition précédente, à Quail Hollow, en 2022.

« Le golf, c’est le golf, rappelons-le bien. J’étais aussi joueur invité en 2007, ne connaissant pas ma meilleure période. Personne ne battait Tiger et pourtant… », se remémore le capitaine au sujet de sa victoire en duel devant le public en liesse lors de la précédente visite de la Coupe à Royal Montréal.

Comme la Coupe des Présidents est planétaire, réunissant tous les continents à part l’Europe, mentionnons que les autres invités dévoilés sont le Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout, l’Australien S.W Lee et le Coréen B.W. Kim.

Ils rejoignent ainsi les Coréens Sung-Jae Im, Tom Kim et Byeong-Hun An, les Australiens Adam Scott et Jason Day, en n’oubliant surtout pas le Japonais Hideki Matsuyama dans le rôle de chef de file en vertu de son septième rang mondial.

CINQ DES NEUF PREMIERS AU MONDE POUR TEAM USA

Capitaine des États-Unis, Jim Furyk a retenu les services de Sam Burns, Tony Finau, Russell Henley, Keegan Bradley, qui est l’un des adjoints, Brian Harman et de Max Homa.

Deux grands habitués de ces rencontres internationales ne feront pas le voyage. 

Jordan Spieth pourra donc prendre le mois de septembre en entier afin de se remettre de sa récente opération à un poignet et Jordan Thomas aura beau continuer les préparatifs de la venue d’un premier enfant en novembre prochain.

À la question que les 200 000 spectateurs attendus à Royal Montréal se posent, la réponse est « oui, oui » au sujet de Scottie Scheffler, le numéro au monde qui n’a jamais été autant dominant dans son sport depuis Tiger à ses plus illustres années, qui possède déjà son ticket via le groupe d’élite des préqualifiés.

Il en va de même pour Xander Schauffele, Collin Morikawa, Wyndham Clark, Patrick Cantlay et Sahith Theegala, aussi assurés grâce à leurs résultats personnels.  

Avec cinq des neuf premiers au monde dans ses cartes et une fiche de 12-1-1 contre les internationaux, Team USA reste les grands favoris.  

« Jamais le Canada n’a présenté autant d’options, ce qui n’existait pas au pays dans mon temps », déclare Weir en saluant les progrès.