Le golf québécois vient de perdre un de ses pionniers avec le décès de Jean-Guy Périard, associé au club de Boucherville tout au long de sa carrière. Il était âgé de 77 ans.
Jean-Guy Périard est devenu professionnel de ce club à l’âge de 24 ans. Il a occupé ce poste dès la fondation du parcours, en 1960, et ce jusqu’à sa retraite, en 2000, avant qu’Yves Tremblay prenne la relève qu’il assume d’ailleurs toujours.
Ils sont très rares les parcours qui n’ont compté que deux pros en un demi-siècle et plus d’existence.
Jean-Guy Périard a été marié à sa chère Nicole pendant 54 ans. Ils ont eu deux fils, Patrice et Éric. « Un grand monsieur nous quitte. Il voulait toujours aider », commente Yves Tremblay.
Récemment, son bon ami Mike Veilleux l’avait recruté comme enseignant-invité au club de la Vallée du Richelieu.
Natif de Montebello, il a fait ses débuts dans la profession sous la tutelle de Damien Gauthier (aussi de Montebello) au club Municipal de Montréal avec Jean-Guy Gendron et le regretté André Gagnier comme collègues.
Le golf était dans les gênes de cet ancien cadet, son frère Bernard (Hemmingford), ainsi que ses cousins Raymond (Montebello) et Germain (Montpellier) ayant aussi été pro.
En plus de faire du club Boucherville un succès, Jean-Guy Périard a été un compétiteur aguerri aux années d’Adrien Bigras, Jack Bissegger et Gerry Proulx.
Pas un très long cogneur, il était un as de la précision doté d’un doigté magique sur les verts.
Il été couronné champion des pros du Québec en 1968 et a tenté sa chance à la PGA l’hiver seulement, le club de Boucherville s’avérant sa priorité.
Malgré sa petite taille, Jean-Guy Périard a été un bon hockeyeur. Il a été le coéquipier de Claude Provost et Henri Richard chez le Canadien junior. Il a disputé trois matchs avec le Royal senior avant d’être repêché par les Blackhawks de Chicago. Il a joué dans la ligue Eastern avant de se consacrer entièrement au golf.
Un membre de Boucherville, Roland J. Choinière, a écrit un livre sur la carrière de Jean-Guy Périard.
La famille dévoilera plus tard les détails d’un hommage posthume.
Bussières pourrait se rapprocher
Après avoir évolué uniquement dans les circuits satellites aux États-Unis, Marc-Étienne Bussières songe à se rapprocher de la maison en 2014.
« Puisque les mini-tours comptent moins de série, le Circuit de la PGA Canada pourrait être intéressant », a évoqué le Gatinois comme possibilité dans un entretien en compagnie de Marc Brassard du quotidien Le Droit.
Ex-champion du Québec chez les amateurs, Bussières a été évincé du deuxième tour des qualifications au circuit Web.com, malgré sa plus reluisante année (quatre places dans le top 5) au sein du circuit NGA.
Ce retour tomberait pile, puisque la NGA se pointera aussi en Ontario en première l’an prochain en vertu d’une nouvelle association avec le « Great Lake Tour ».
Le 50e…
L’anniversaire que célébrera le club Le Mémorial, à Shawinigan, en 2014.
On ne profite pour féliciter Gabriel Buisson, proprio avec sa famille et tout en remerciant Gilles Bourassa pour son rôle de mentor.
À suivre…
Attendez-vous à entendre parler de la PGA américaine chez nous d’ici les Fêtes. Cela deux fois plutôt qu’une!