Champion en titre de l’Omnium canadien RBC, Brandt Snedeker connaît certes une saison difficile en 2013-2014, sa pire depuis 2007, mais il n’a rien perdu de son optimisme et de son enthousiasme. Après tout, il y a bien des joueurs qui aimeraient être dans ses souliers, lui qui est à quelques points seulement du top 30 mondial.
On se souviendra que c’est par trois coups que Snedeker avait remporté, l’an passé sur le parcours du club Glen Abbey d’Oakville, en Ontario, les honneurs de l’Omnium canadien RBC. Il avait également profité du fait que Hunter Mahan s’était exclu de la compétition lorsqu’il menait au deuxième tour, afin de retourner chez lui pour assister à la naissance de son premier enfant.
« Pour gagner de nos jours sur ce circuit, tu as besoin de coups de chance ici et là », affirme Snedeker qui ne s’est pas défilé devant la question. Gagnant à six reprises au sein du Circuit de la PGA et champion de la Coupe FedEx en 2012, il sait de quoi il parle. Attendez-vous d’ailleurs à ce qu’il flirte avec l’idée de devenir le premier golfeur, depuis Jim Furyk en 2006 et 2007, à gagner deux années de suite.
« C’est avec grand plaisir que j’irai au Club de Golf Royal Montréal pour y défendre mon titre à la fin de juillet, a-t-il déclaré. Je n’ai jamais joué sur ce terrain, mais tous ceux à qui j’en ai parlé n’ont que des commentaires élogieux à propos de ce site riche en histoire.
« Remporter l’Omnium canadien l’an dernier a représenté quelque chose de très particulier pour moi, entre autres parce que j’étais commandité par l’un de mes partenaires, RBC, a-t-il ajouté. J’espère être à la hauteur des attentes en 2014. »
Douze grosses semaines
La 105e présentation de l’Omnium canadien se situe en plein cœur de ce que Snedeker a qualifié de « douze grosses semaines », puisque l’entrevue a été faite avant le début de l’Omnium américain.
Cela signifie qu’en plus de l’Omnium canadien RBC, le kid de Nashville allait jouer à Pinehurst, avant de traverser l’océan pour l’Omnium britannique qui a lieu cette année au club Royal Liverpool, à Hoylake, en Angleterre.
Il lui restera ensuite à disputer le Championnat mondial Invitation Bridgestone, ainsi que le Championnat de la PGA, dernier évènement majeur de la saison présenté à Valhalla, au Kentucky.
Après une semaine de repos, il entreprendra les séries éliminatoires de la Coupe FedEx avec le tournoi Barclays.
Alors, quand Snedeker parle de « grosses semaines », il y a lieu de le croire. Du même coup, il aura la chance de faire oublier son lent début de saison, lui qui comptait un seul résultat dans le top 10 après 15 participations.
« Heureusement, (à l’exception de l’Omnium britannique) tous les tournois ne sont pas trop loin de chez moi », mentionne-t-il.
En pays de connaissance
Revenant au club Royal Montréal, Snedeker a indiqué que la victoire de Mike Weir sur Tiger Woods, lors de la Coupe des Présidents en 2007, constitue un heureux souvenir pour lui.
« J’ai de bonnes vibrations quand je viens au Canada, dit-il. C’est peut-être à cause du fait que mon cadet est Canadien (Scott Vail, d’Oshawa, Ontario), ou encore parce que j’aime bien ma relation avec le commanditaire de l’Équipe RBC. »
Snedeker sera véritablement en pays de connaissance cette année encore, puisque la plupart de ses meilleurs amis du circuit (et coéquipiers de l’Équipe RBC) seront présents à Montréal du 21 au 27 juillet.
« Je suis très reconnaissant envers RBC et les autres membres pensent comme moi, soutient Snedeker. Nous avons tous les mêmes valeurs. »
Grâce à ce regroupement de golfeurs de niveau mondial, les amateurs devraient avoir droit à du grand golf lors de l’Omnium canadien RBC.
D’ailleurs, la liste provisoire des participants montre des golfeurs qui occupent les premiers rangs du classement mondial officiel.
Parmi ceux-ci, on retrouve : Matt Kuchar (4e rang mondial) ; Jim Furyk (12e rang) ; Luke Donald (16e rang) ; Graeme McDowell (18e rang) ; Hunter Mahan (38e rang) et Ernie Els (51e rang).
Avec Snedeker, classé 33e au monde (momentanément), ça fait une belle brochette de joueur de haut niveau.
On dira ensuite que les bons gars finissent toujours derniers…